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Pourquoi les Palestiniens devraient-ils partir ? Pourquoi les Israéliens, eux, ne partiraient-ils pas ?
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**Pierre Morgan** (à gauche) mène un entretien avec **Danny Danon**. En réalité, pourquoi les Arabes devraient-ils *toujours* s’adapter pour la sécurité et le bien-être des Israéliens ?

Une traduction du cet article avec ajout des médias sociaux.

Ouda Basharat – 4 août 2025

Actuellement, un nombre croissant d’Israéliens – responsables officiels, journalistes, influenceurs ou simples citoyens – réclament ouvertement, sans détour, un génocide et un nettoyage ethnique à Gaza, comme si de rien n’était, oubliant la présence d’observateurs étrangers dans la pièce. Ce comportement révèle un mélange toxique d’arrogance, de malveillance et d’une cruauté sans précédent.

Pourtant, malgré les distances, le monde entier semble coincé dans une cuisine exiguë : tous entendent, voient, et ressentent la nausée. Et voilà qu’à l’écran, dans l’émission du journaliste britannique Piers Morgan, se joue un procès médiatique de ces crimes israéliens odieux. Les invités israéliens défilent, entrant avec une assurance calculée avant de ressortir, tête basse, brisés par l’évidence.

Un tournant médiatique Cette semaine, c’était au tour de Danny Danon, ambassadeur d’Israël à l’ONU, de s’effondrer sous les projecteurs. Dans un exercice habituel de déni et de fuite en avant, il a tenté de blanchir l’image d’Israël en affirmant que ce qui se passe à Gaza n’est pas un nettoyage ethnique, et que les Palestiniens ont « le droit » de demander à quitter vers un autre pays. La réplique de Morgan fut coup de massue : « Et pourquoi les Israéliens ne partiraient-ils pas pour laisser les Gazouis vivre dans le leur pays ? »

J’ai senti le sol se dérober. Comment un journaliste britannique, fervent défenseur d’Israël jusqu’à récemment, pouvait-il asséner une question aussi fatale à un haut responsable ? Pourquoi les Palestiniens doivent-ils toujours céder, s’adapter, se sacrifier pour la sécurité et le confort des Israéliens ? Si Gaza est un « problème », la responsabilité incombe à ceux qui ont occupé la terre – surtout quand les Gazouis en étaient les habitants originels. Comme le dit la loi : « Le dernier entré est le premier sorti. Nous assistons aujourd’hui à un bouleversement sans précédent. Alors qu’Israël poursuit ses exactions à Gaza, un changement profond s’opère dans le discours mondial. Pendant des décennies, les mensonges ont été érigés en vérités, les narratifs israéliens dominants ont étouffé toute remise en question. Pourtant, les fondements de cette propagande commencent à se fissurer.

Israël mène une offensive tous azimuts, comme une équipe de football où même le gardien se précipiterait à l’attaque, laissant sa propre cage vide et vulnérable. Les questions autrefois étouffées par la compassion légitime pour les victimes de la Shoah refont surface avec une force nouvelle. « Le déplacement massif de 1948 n’était-il pas un crime de guerre ? » Cette interrogation, longtemps taboue, gagne désormais en audace. Parallèlement, les réseaux sociaux regorgent de vidéos qui tournent en dérision les prétentions israéliennes au « droit juif » sur ces terres, un argument utilisé pour justifier la spoliation des Palestiniens. Dans ce contexte, la rhétorique du « danger arabe », brandie pour légitimer l’occupation et la répression, apparaît de plus en plus creuse face à la réalité d’une puissance militaire écrasante qui contrôle Gaza et bien au-delà.

Le monde avait massivement soutenu Israël après les attaques sanglantes du 7 octobre. Pourtant, aujourd’hui, le pays semble s’enliser dans deux délires aussi dangereux l’un que l’autre. D’une part, la folie de la vengeance, une spirale autodestructrice où chaque acte de représailles ne fait qu’alimenter un cycle de violence sans issue. D’autre part, un messianisme politique débridé, où le 7 octobre est interprété par certains comme une « opportunité divine » pour réaliser des objectifs religieux extrémistes. Cette dérive, où la politique se mêle à une lecture littérale et partiale des textes sacrés, ne peut mener qu’à une impasse : une guerre perpétuelle, où chaque partie se radicalise un peu plus, sans espoir de paix durable.

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